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Covid & Éducation

Crise du Covid : quel impact sur l'enseignement et quels changements engendrés ?

La crise du COVID dure depuis un peu plus de deux ans et a profondément transformé nos vies. Cette pandémie a très largement impacté notre quotidien et il faudra encore du temps pour comprendre et analyser toutes ses conséquences.

 

En ce qui concerne le monde de l’éducation et plus particulièrement celui des élèves d’âge primaire, plusieurs enseignements peuvent être tirés des confinements successifs et des mesures de protection sanitaire qui les ont suivis.

 

D’abord, et c’est sans doute le point le plus important, l’enseignement à distance a pu fonctionner mais au prix d’un certain nombre d’adaptations qui ne sont pas souhaitables à long terme pour le bien-être de nos élèves.

Les cours à distance, quelle que soit la plateforme choisie (il en existe des dizaines), peuvent tout à fait être une solution pour quelques semaines et permettre de gérer au mieux une crise passagère, mais ils ne peuvent remplacer à long terme une éducation au sein d’une classe et d’une école.

 

Les systèmes éducatifs et les enseignants ont démontré leur résilience au cours de ces crises en s’appuyant sur des modalités pédagogiques qui n’étaient en fait pas si nouvelles ou si innovantes. Ils n’ont d’ailleurs souvent fait que remettre au goût du jour des pratiques qui existent depuis longtemps.

 Rien de plus conventionnel en effet que la classe inversée ou que la mise à disposition de ressources aux élèves en amont d’une interrogation. C’est le média qui a changé et l’urgence qui a entraîné une utilisation intensive compliquant parfois la lecture et la lisibilité des contenus préparés pour les élèves.

Si un consensus se dégage sur la relative réussite de l’enseignement à distance pour les élèves de l’élémentaire au collège en termes d’apprentissages, l’enseignement à distance pour les élèves de maternelle a été plus complexe à mettre en place.

 

Il a en effet été utilisé dès 3 ans dans de nombreux pays, ce qui a constitué une nouveauté par rapport à des usages “classiques” de ce type de pédagogie (Instituts de formation à distance, CNED etc). Les modalités ont différé d’un système éducatif à l’autre, les principales interrogations ayant avant tout portées sur le volume de cours synchrones (et donc sur le temps d’écran) qui devait être mis en place pour les élèves. 

Des recherches menées en Californie ont par exemple démontré que ce sont les moments synchrones qui étaient à privilégier pour les élèves de cet âge. Il fallait continuer à “ faire classe” au sens de la constitution d’un groupe uni et porté par des projets pédagogiques engageants.

En cycle 2 et en cycle 3, c'est-à-dire à partir du CP, une visioconférence courte en début et en fin de journée avec des activités en autonomie sur le reste du temps scolaire qui a semblé être la modalité la plus efficace.

 

En tout état de cause et dans le cas d’un confinement ou d’un temps d’enseignement à distance court (moins d’un mois), le décrochage des élèves est faible et leur niveau scolaire n’a souvent pas été très impacté.

 

Pourquoi ? Une des raisons les plus couramment invoquées concerne l'implication dans le quotidien de la classe, nécessairement plus importante, de la part des parents lors de ces temps de confinement. 

Ce constat est évidemment à nuancer en fonction du milieu d’origine des parents et des capacités d’accès à l’information du foyer (matériel, connexion Internet…).

Ceci étant, tout le monde est un peu devenu enseignant à sa façon et même si cela n’a pas toujours été facile, les élèves ont pu continuer à avancer. Cette situation a également contribué à démystifier le métier d’enseignant et à faire sortir la classe de la relative opacité dans laquelle les systèmes éducatifs l’ont parfois placée. Pierre Caspard appelait la classe “la boîte noire de l’enseignement” ; celle-ci s’est retrouvée exposée en plein jour, en visio ou via les outils asynchrones de mise à disposition de ressources.

 

C’est une autre conséquence de la pandémie sur le monde de l’éducation puisque la communication avec les familles et les élèves est donc devenue un enjeu majeur du développement des établissements. Au-delà de la question des outils et de la nécessaire formation des enseignants (et des parents !) à leur utilisation, l’ouverture des séances et des semaines de classe vers l’extérieur rend nécessaire une communication plus ouverte, plus complète et surtout plus régulière.

Que fait-on en classe avec les élèves ? Pourquoi et comment le faisons-nous ? Quels sont les choix qui sous-tendent les orientations de la classe ? Toutes ces questions qui agitaient surtout les salles des professeurs ont été soulevées par les familles lors des phases d’enseignement à distance, synchrone et asynchrone.

 

Au sein de l'École Bilingue Chardin, le Plan de Continuité Pédagogique est prêt, quelle que soit la forme ou la durée d’un éventuel confinement ou de nouvelles mesures sanitaires. Notre communication avec les familles est continue et s’appuie sur des outils testés et approuvés.

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